Lorsque Greta Thunberg a amorcé son mouvement pour combattre les changements climatiques il y a 15 mois, elle n’avait probablement pas imaginé qu’elle influencerait non seulement sa propre communauté en Suède, mais également le monde entier.
De nouveau la semaine dernière, la grève pour le climat qu’elle a inspirée a mené des milliers d’étudiants canadiens à organiser des marches et autres activités qui culmineront avec une journée de mobilisation planétaire le 27 septembre.
Écoles, collèges et universités, de même que des entreprises et des syndicats de partout au pays se joindront au mouvement. Plusieurs ont déjà annoncé qu’ils fermeront leurs portes ou du moins accommoderont tous ceux et celles qui participeront à cette journée d’action.
L’Université d’Ottawa est solidaire de ce mouvement mondial mené par les étudiants. L’Université appuie l’engagement étudiant envers le processus démocratique ainsi que le développement de politiques fondé sur des données factuelles. Nous comprenons l’urgence d’agir afin de réduire les émissions de carbone afin d’assurer l’avenir des jeunes d’aujourd’hui. D’autant plus qu’il a été scientifiquement prouvé que l’activité humaine a un impact sur le climat et que sans un vrai changement dans nos habitudes, la situation ne fera que s’aggraver.
« Comme université où les sciences occupent une place importante et comme membre de la communauté mondiale, notre université s’est engagée à contribuer à la lutte pour combattre la crise climatique. J’encourage d’ailleurs tous les membres de notre communauté universitaire à s’informer, poser des gestes et exprimer leurs points de vue et contribuer à faire une différence dans le monde », a déclaré le recteur et vice-chancelier Jacques Frémont.
À l’occasion de la journée de mobilisation du 27 septembre, l’Université maintiendra ses activités académiques et administratives régulières, mais le corps professoral sera invité à accommoder les étudiants qui souhaiteront prendre part à la marche organisée à Ottawa et Gatineau. En fait, l’Université invite les étudiants intéressés à participer à l’activité.
Au cours des dernières années, l’Université d’Ottawa a pris une approche audacieuse à l’égard de la durabilité. Elle a été la première université canadienne à signer l’Engagement de Montréal sur le carbone. En 2016, elle s’est aussi engagée à réduire l’empreinte carbone de ses investissements pour respecter les cibles nationales canadiennes. Tel que précisé dans le rapport du recteur Mesures prises par l’Université d’Ottawa en matière de changements climatiques, l’Université a adopté des engagements concrets pour combattre les changements climatiques grâce à l’excellence en enseignement et en recherche, une gestion efficace de ses opérations et de ses infrastructures, ainsi que par un portefeuille de placements responsables à long terme.
Le Bureau du développement durable a joué un rôle central dans ces efforts soutenus, faisant de l’Université d’Ottawa l’un des campus les plus respectueux de l’environnement au Canada.
Le printemps dernier, l’Université s’est classée parmi les meilleures universités au monde reconnues leurs contributions à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies. Elle a pris la 69e place leurs selon un nouveau sondage évaluant l’impact social et économique des universités mené par la firme britannique Times Higher Education.
L’Université d’Ottawa s’engage à assurer un avenir durable.