Santé mentale : des services plus accessibles que jamais

Les étudiants inscrits à l’Université d’Ottawa ont maintenant un accès plus facile à différentes ressources en santé mentale depuis que le SASS - Counselling et Coaching a lancé un nouveau modèle progressif de services.
Graphique représentant les étapes du programme STEPPED.
Deux étudiant marchent à l'extérieur sur le campus.
Silouhette féminine assise seule, au sol dans un couloir de l'Université.

Par Johanne Adam

Les étudiants inscrits à l’Université d’Ottawa ont maintenant un accès plus facile à différentes ressources en santé mentale depuis que le SASS - Counselling et Coaching a lancé un nouveau modèle progressif de services.

Lorsqu’il en ressent le besoin, un étudiant peut désormais choisir parmi sept options pour obtenir de l’aide: une assistance téléphonique, des applications ou balados d’information, une session de counselling auprès de la clinique sans rendez-vous, un système de thérapie en ligne, du counselling de groupe intensif ou, encore, une thérapie individuelle intensive.

 

Ce modèle de prestation de services est progressif et autodirigé, explique Geneviève Brabant, chef de l’équipe de counselling et de coaching du Service d’appui au succès scolaire (SASS). « L’étudiant choisit le type de service qui lui convient, selon la nature de ses besoins. Les premières étapes du service font office de porte d’entrée vers le counselling individuel, qui est offert à l’étudiant si tel est son besoin et quand il est réellement prêt pour ça. »

Ce nouveau modèle de service a été introduit sur le campus à la rentrée d’automne de 2018. Plus proactif et préventif, il a permis de désengorger notre réseau et de répondre de façon plus rapide et efficace aux besoins des étudiants. « Il n’y a pas de liste d’attente pour rencontrer un conseiller », constate Geneviève Brabant.

Pour mettre en place ce modèle, le SASS s’est inspiré de l’approche de soins par paliers (ou Stepped Care). Développé en Grande-Bretagne il y a 20 ans, le modèle a été revu et adapté au milieu d’éducation postsecondaire par le professeur Peter Cornish de l’Université Memorial, à Terre-Neuve.

Journée portes ouvertes

Pour faire connaître cette nouvelle approche d’aide en santé mentale qui prévoit une intégration plus efficace entre les ressources offertes sur le campus et ceux offerts à l’extérieur de l’Université, le SASS organise une journée portes ouvertes le 28 janvier 2019. Des séances d’information sur le modèle de soins par paliers y seront notamment offertes.

Par ailleurs, les étudiants seront invités à participer à un concours pour nommer le nouveau système regroupant les services de santé mentale.


Le saviez-vous?

  • L’anxiété et le stress sont les conditions de santé mentale les plus récurrentes chez les étudiants de niveau postsecondaire. Ces problèmes sont souvent liés aux examens et au rendement scolaire.
  • Le passage du secondaire à un niveau supérieur serait aussi en cause, puisque les étudiants fraîchement arrivés sur le campus cherchent à s’adapter à un nouveau cadre scolaire. La difficulté est parfois encore plus grande pour ceux qui arrivent d’ailleurs au pays ou même de l’étranger.
  • Les symptômes de dépression, le manque de motivation, les conflits interpersonnels, les deuils et une faible estime de soi sont aussi très fréquents au sein de la population étudiante.
  • Les problèmes de santé mentale tendent à se manifester chez les personnes de 16 à 25 ans, ce qui correspond à l’âge de la plupart des étudiants à l’Université.
  • Cette tranche d’âge est aussi celle où les étudiants hésitent le plus à aller chercher de l’aide. Soit ils ont d’autres préoccupations et remettent leur démarche à plus tard, soit ils croient ne pas avoir besoin d’aide du tout. Certains estiment par ailleurs que le problème disparaîtra de lui-même.

Un peu plus sur les soins par paliers du SASS

  • Le SASS a acquis une plateforme numérique de thérapie. La TAO (Therapy Assistance Online) permet aux étudiants et aux membres de la communauté universitaire d’accéder à des services d’aide en ligne.
  • Il a aussi investi dans la traduction de plusieurs ressources en santé mentale, car il en existe peu en français.
  • Un nouveau centre virtuel de ressources en matière de santé mentale et de mieux-être à l’Université a été créé.
  • Le plus important changement au service : la mise en place d’une clinique sans rendez-vous. Les étudiants peuvent désormais se présenter le jour même et obtenir une rencontre avec un conseiller.
  • L’équipe de counselling et de coaching compte 15 conseillers professionnels en santé mentale pour appuyer les étudiants. Quatre d’entre sont réservés aux étudiants vivant en résidence.