La recherche et l’innovation à l’Université d’Ottawa : survol de quelques moments forts en 2023

Par Université d'Ottawa

Cabinet du vice-recteur à la recherche et à l'innovation, CVRRI

Recherche et innovation
Plateformes technologiques
Prix et distinctions
Centres et instituts de recherche
Technologie
Innovation
Sciences de la santé
Équité, diversité et inclusion
Mobilisation des connaissances
Le numéro 2023 superposé à des photos de la communauté scientifique de l'Université d'Ottawa.
De nombreuses avancées importantes ont marqué l’année dans les domaines des sciences de la vie et de la cybersécurité, aussi bien à l’Université d’Ottawa que dans la région de la capitale nationale. Le nouveau pavillon des sciences de la santé, l’Interconnectome cœur-cerveau (ICC), le Pôle canadien de préparation à la pandémie (PCP2) et le Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range sont autant de réalisations porteuses d’espoir en 2024 pour l’ensemble des Canadiennes et Canadiens.

Ce que notre communauté de recherche a accompli nous remplit de fierté, et nous avons hâte de relever ensemble les nouveaux défis de la prochaine année. Voici donc l’occasion pour nous de relever quelques faits saillants de 2023 en matière de recherche et d’innovation.

L’Université d’Ottawa et l’Université McMaster unissent leurs forces pour préparer le Canada aux prochaines pandémies

Mis sur pied en partenariat avec l’Université McMaster et l’Hôpital d’Ottawa en mars 2023, le Pôle canadien de préparation à la pandémie (PCP2) permettra aux équipes de recherche de tout le pays de collaborer avec un vaste réseau de partenaires stratégiques en vue de la mise au point de vaccins, traitements et technologies de diagnostic innovants.

Ce nouveau pôle de recherche aidera les secteurs canadiens de la biofabrication et des sciences de la vie à se démarquer de la concurrence et, ultimement, à faire en sorte que le Canada soit prêt à affronter les pandémies futures.

Ma francophonie, c’est…

Scientifiques francophones à l'Université d'Ottawa. Rangée du haut : Stéphanie Gaudet, Janaína Nazzari Gomes, François Larocque. Rangée du bas : André Lecous, Mwali Muray et Lucie Hotte.
Scientifiques francophones à l'Université d'Ottawa. Rangée du haut : Stéphanie Gaudet, Janaína Nazzari Gomes, François Larocque. Rangée du bas : André Lecous, Mwali Muray et Lucie Hotte.

À l’occasion du Mois de la Francophonie en mars dernier, six chercheuses et chercheurs de l’Université d’Ottawa ont discuté de ce que signifie le fait d’être francophone, de leur expérience de la recherche en français, du partage des connaissances et des implications d’une carrière en français, ainsi que de la recherche francophone à notre université.

Un Prix du gouverneur général pour l’innovation remis à Michael Organ, de l’Université d’Ottawa, pour son réacteur essentiel à la fabrication de tests de dépistage de la COVID-19

L’équipe du professeur Michael Organ a mis au point un réacteur à flux permettant de fabriquer en série et de manière durable une molécule indispensable à la préparation de tests PCR servant au diagnostic de la COVID-19. Depuis, des milliards de tests ont été distribués à l’échelle planétaire, ce qui a contribué à accélérer le dépistage à grande échelle auprès du personnel essentiel et à déconfiner le monde entier.

Comprendre les conséquences des changements climatiques sur les algues et les plantes à l’aide d’une plateforme technologique

Les algues polaires captent près de la moitié du dioxyde de carbone de la planète. Peuvent-elles survivre dans des eaux qui se réchauffent? Les rendements agricoles risquent-ils de diminuer si les conditions météorologiques sont instables au printemps?

Au Laboratoire de biologie moléculaire et de génomique, une équipe de recherche s’efforce de répondre à ces questions en étudiant la réaction des plantes et des algues aux milieux changeants. Ses recherches cruciales pourraient nous aider à mettre au point des stratégies pour améliorer la croissance et la productivité des plantes, en particulier dans un contexte de changements climatiques.

Une équipe de recherche de l’Université d’Ottawa tente de faire la lumière sur la connexion cœur-cerveau

Bien qu’étroitement liés, les troubles neurologiques et cardiaques sont actuellement diagnostiqués et traités séparément, ce qui exacerbe les problèmes de santé et accentue la pression sur le système de soins canadien, déjà surchargé.

Avec le soutien du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada, l’Université d’Ottawa a inauguré l’Interconnectome cœur-cerveau, un programme de recherche interdisciplinaire visant à accélérer la prévention et le traitement des troubles neurologiques et cardiaques concomitants.

Faciliter les échanges entre les scientifiques et les communautés

L’Université a décerné avec fierté le tout premier Prix pour l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) en recherche à la professeure Smita Pakhalé, ainsi que deux Prix d’excellence en mobilisation des connaissances aux professeures Aimée Craft et Anna Zumbansen, en reconnaissance de leur apport exceptionnel sur le plan de la recherche, du développement communautaire et du rayonnement.

Quatre millions de dollars en subventions d’infrastructure de recherche pour favoriser l’innovation en matière de santé et de développement durable

La Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) a accordé près de 4 millions de dollars à douze initiatives de recherche innovantes à l’Université d’Ottawa visant à améliorer la santé mentale et physique de la population canadienne. Cet investissement dans l’infrastructure de recherche soutient le développement durable de ces projets novateurs dans quatre facultés et dix domaines de recherche.

Une impressionnante cohorte de chercheuses et chercheurs de l’Université d’Ottawa élus à la Société royale du Canada en 2023

Les lauréats de la Société royale du Canada : Dawn Stacey, Jackie Dawson, Lionel Briand, Sylvie Grosjean, Marceline Côté, Constance Crompton et Monnica Williams.
Les lauréats de la Société royale du Canada : Dawn Stacey, Jackie Dawson, Lionel Briand, Sylvie Grosjean, Marceline Côté, Constance Crompton et Monnica Williams.

La Société royale du Canada a souligné la contribution exceptionnelle de sept chercheuses et chercheurs de cinq facultés de l’Université d’Ottawa, qui ont su faire progresser le savoir et tracer la voie vers un avenir meilleur. 

Qu’il s’agisse de science informatique et d’intelligence artificielle, de changements climatiques et de politiques publiques ou de santé dans les communautés marginalisées et racisées, ces équipes de recherche interdisciplinaires contribuent à la mission de notre université qui consiste à repousser les limites du savoir et de l’innovation pour le bien de l’ensemble de la population canadienne.

Un nouvel institut de recherche de l’Université d’Ottawa appelé à devenir un chef de file mondial en littératie des données

Des compétences insuffisantes en matière de maîtrise des données peuvent avoir un impact sur la désinformation et la prise de décision, ce qui a des conséquences sanitaires et sociales considérables, et peut même compromettre nos processus démocratiques.

Le nouvel Institut de recherche sur la littératie des données (IRLD) de l'Université d'Ottawa cherche à relever les défis complexes de la littératie des données en réunissant des experts interdisciplinaires de diverses facultés pour mener des recherches de pointe et élaborer des programmes de formation qui renforcent et favorisent la littératie des données.

Loin d’être une ville bureaucratique ennuyante, Ottawa est en fait un pôle de recherche en sciences de la vie en plein essor

L’Université a fortement à cœur de faire avancer la recherche et l’innovation en sciences de la vie dans la région de la capitale nationale, a souligné Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche et à l’innovation, dans un article d’opinion publié en anglais dans le Hill Times. Le nouveau pavillon des sciences de la santé et le Centre de recherche médicale de pointe ne sont que deux exemples qui illustrent notre engagement à briser les barrières dans la culture des soins de santé.

Le nouveau Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range propose des simulations de cyberattaque et stimulera la recherche en cybersécurité

Le Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range offre des formations immersives et ultraréalistes sur les interventions de cybersécurité afin d’aider les entreprises et les organismes gouvernementaux du Canada à mieux se préparer aux cybermenaces du monde réel.
Le Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range offre des formations immersives et ultraréalistes sur les interventions de cybersécurité afin d’aider les entreprises et les organismes gouvernementaux du Canada à mieux se préparer aux cybermenaces du monde réel.

Fruit d’un partenariat pluriannuel, le Laboratoire uOttawa-IBM Cyber Range a été inauguré officiellement en octobre. Ce centre de formation et de recherche sur la cybersécurité est le troisième du genre dans le monde et le premier à s’établir sur le campus d’une université canadienne. 

Le laboratoire utilisera des simulations immersives, ultraréalistes et très sophistiquées pour apprendre aux étudiantes et étudiants, gouvernements et entreprises à se protéger contre les cybermenaces, les prévenir et y résister.

Les universités : d’importants vecteurs d’innovation

Dans un article d’opinion publié en anglais dans le Hill Times, Guy Levesque, vice-recteur associé, innovation, partenariats et entrepreneuriat, souligne que ce sont les universités qui posent les bases de l’innovation dans le secteur privé, du fait de leur capacité à supporter les investissements hasardeux.

C’est pourquoi l’Université d’Ottawa s’efforce de privilégier une culture entrepreneuriale qui encourage l’innovation, l’établissement de partenariats stratégiques, et la transformation des idées et des découvertes en produits et services révolutionnaires et en façons de penser, d’apprendre et de faire qui rompent avec les méthodes conventionnelles.