Ce mode d’exécution du travail a la particularité de pouvoir être accompli depuis n’importe où dans le monde, les technologies de l'information et des communications permettant d’abolir la distance géographique entre l’employeur et l’employé. Cependant, la mobilité transfrontalière de la prestation de travail comporte de risques d’insécurité juridique pour les parties et peut compromettre la protection du télétravailleur. En particulier, se pose le problème de décider quelle loi s’applique au contrat de travail, étant donné la pluralité d’États (ou des provinces, dans le cas du Canada) qui pourront être concernés par la situation.
La professeure Naivi Chikoc Barreda a récemment obtenu une subvention Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) pour son projet intitulé « Le télétravail transfrontalier confronté au régime des contrats internationaux de travail en droit international privé ». Avec cette subvention, elle financera une étude comparative et interdisciplinaire qui vise à mieux comprendre la problématique dans son contexte socioéconomique, et à contribuer à améliorer la situation juridique des personnes touchées par le télétravail transfrontalier.
Les subventions Savoir du CRSH appuient l’excellence de la recherche en sciences humaines et en sciences sociales. Le programme Savoir a pour but d’approfondir les connaissances sur l’être humain, la société et le monde.
Félicitations à la professeure Chikoc Barreda!