L’Université d’Ottawa a publié récemment le Plan d’action autochtone, un document présenté en quatre domaines thématiques qui vise à mobiliser la communauté universitaire pour transformer notre campus et notre culture afin de créer un milieu qui reflète, met en valeur, inclut et soutien la culture et les peuples autochtones sur le campus.
Il s’agit là d’une étape importante dans le processus d’autochtonisation du campus et rend pleinement visible, durable et réel notre engagement envers les communautés autochtones. Le Plan d'action autochtone touche à tous les secteurs de l’Université et appartient donc à la communauté universitaire. C’est ensemble que nous devons mettre en œuvre les mesures qui y sont prévues. Il fait d’ailleurs partie du plan Transformation 2030 et s’inscrit plus précisément dans le quatrième objectif du pilier Devenir plus interconnectés, qui comprend l’application des recommandations énoncées dans le Plan d’action autochtone.
Cet exercice est le fruit d’un travail de longue haleine mené par les Affaires autochtones en collaboration avec des acteurs internes et externes, y compris le Conseil tribal de la nation algonquine Anishinabeg, le Conseil d’éducation autochtone, des membres des communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits ainsi que des étudiants et les étudiantes du premier cycle et des cycles supérieurs.
L’Université d’Ottawa s’engage dans le processus d’autochtonisation en s’inspirant des visions autochtones du monde et en œuvrant avec elles. Chez les Anishinaabeg, on enseigne qu’une communauté saine est comparable à un wigwam, cette demeure traditionnelle du peuple anishinaabe de la région d’Ottawa, y compris de la nation algonquine. Les perches verticales représentent les membres de la communauté. Les valeurs et les objectifs du groupe sont représentés par les perches horizontales formant un cerceau autour de la communauté et soutenant la structure.
Pour que la structure soit solide et fonctionnelle, chaque perche verticale doit soutenir sa propre part du poids, tandis que les cerceaux de l’armature doivent lui conférer à la fois la résistance et la stabilité nécessaires. Le Plan d’action autochtone est articulé autour de cet enseignement. Ainsi, les quatre principaux axes du plan sont présentés sous forme de cerceaux.
Vous trouverez les quatre cerceaux en bref ci-dessous. Pour en savoir plus sur les effets, les responsabilités, les échéanciers et les détails concernant chacun des quatre cerceaux ainsi que les mesures de suivi, le délai et les responsables, veuillez consulter le Plan complet.
Cerceau 1
Établissement : amélioration des politiques, des procédures, des services et de l’établissement
Le premier cerceau comprend neuf mesures visant à apporter des changements structurels à la dotation en personnel, aux pratiques administratives et à la gouvernance de l’Université.
Cerceau 2
Facultés, départements et programmes : développement des programmes d’études et de la recherche autochtone
Ce cerceau apporte un changement intellectuel systémique au milieu universitaire, afin d’attirer et de retenir les chercheurs et les étudiants autochtones tout en favorisant l’autochtonisation à l’échelle du campus par l’excellence en recherche et en enseignement dans de nombreux domaines.
Cerceau 3
Espace physique : apport esthétique, inclusion, amélioration
Le troisième cerceau regroupe un ensemble de mesures destinées à apporter des changements esthétiques et symboliques à l’espace que nous occupons ensemble sur notre campus.
Cerceau 4
Communauté autochtone : participation interne et externe
Le dernier cerceau favorise et facilite l’inclusion des gardiens du savoir autochtone et des aînés, des communautés et des organisations dans les expériences vécues au quotidien par les étudiants, les professeurs et le personnel.