Quand il s’agit de protéger l’environnement, chaque petit geste compte. Toutefois, les actions à grande échelle jouent un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques.
Récemment, le Complexe des biosciences et le pavillon Colonel-By ont fait l’objet d’importants travaux de modernisation ayant pour but de réduire leur consommation énergétique et leur empreinte carbone. Ils libèrent ainsi 2 263 tonnes de CO2 de moins dans l’atmosphère chaque année, ce qui équivaut à retirer 686 voitures de la route. Ces améliorations ont valu à l’Université une récompense de 220 000 $ de la part d’Enbridge Gas, somme qui sera réinvestie dans les programmes d’efficacité écoénergétique sur le campus.
Voilà un pas de plus vers une réduction de 30 % des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030, objectif que s’est fixé l’Université d’Ottawa en réponse aux changements climatiques, dans l’optique d’un avenir durable.
Être acteur de changement
Un établissement d’enseignement supérieur comme le nôtre a la capacité de trouver des solutions pour relever les grands défis mondiaux et la responsabilité d’être un leader en matière de développement durable. L’Université d’Ottawa vise ainsi à atteindre d’ambitieux objectifs.
Dans ce contexte, le plan stratégique Transformation 2030 prévoit un échéancier de renouvellement des infrastructures à moyen et à long terme afin d’assurer la durabilité et le développement des infrastructures du campus.
Le programme Écoprospérité fait partie des initiatives allant dans ce sens. C’est ce programme qui encadre la planification des améliorations majeures aux bâtiments sur le campus dans le but de diminuer considérablement leur consommation d’énergie, de réduire les coûts d’exploitation et de limiter les émissions de GES.
Le Complexe des biosciences et le pavillon Colonel-By sont les 9e et 10e bâtiments à faire l’objet de travaux dans le cadre de ce programme.
Réduire l’empreinte carbone du campus grâce à la récupération de chaleur
Plusieurs constructions à l’Université d’Ottawa datent de nombreuses années, soit bien avant l’adoption des normes et des mesures d’efficacité énergétique que nous connaissons aujourd’hui. Les travaux comprennent donc généralement le remplacement des technologies désuètes par de nouvelles technologies moins polluantes, plus efficaces et plus intelligentes.
Par exemple, nous avons installé des récupérateurs de chaleur servant à capter l’air chaud qui serait normalement évacué à l’extérieur. Ces rejets thermiques servent à réchauffer l'air frais qui entre en circulation. Les excédents sont redistribués vers d’autres édifices. Le même principe s’applique aux eaux usées qui peuvent être recueillies pour refroidir ou réchauffer d’autres systèmes.
Les sources d’énergie sont d’ailleurs plus nombreuses qu’on ne le pense. Prenons par exemple la chaleur générée par les salles mécaniques ou celles qui contiennent les nombreux serveurs informatiques nécessaires à nos opérations quotidiennes. Auparavant gaspillée, cette énergie est maintenant récupérée et utilisée. Nous allons même jusqu’à emmagasiner la chaleur corporelle produite par la masse d’humains qui fréquentent notre établissement!
En optimisant nos ressources, nous arrivons à diminuer la consommation d’énergie nécessaire au chauffage ou à la climatisation. L’équation est simple : en réduisant notre consommation de gaz naturel, nous réduisons aussi nos émissions de GES.
Cela dit, les travaux comme tels ne sont pas toujours aussi simples. Des équipes d’experts ont travaillé durant deux ans et demi afin d’effectuer les plus récentes rénovations, qui présentaient un haut niveau de difficulté en raison des laboratoires présents au Complexe des biosciences et au pavillon Colonel-By. Une réalisation qui mérite d’être soulignée!
Recevoir la reconnaissance de l’industrie
Un partenaire comme Enbridge nous permet non seulement d’évaluer les retombées réelles et l’efficacité des travaux de modernisation, mais aussi de réinvestir dans un fonds qui nous aide à financer et entamer plus rapidement les prochaines mesures d’efficacité énergétique.
À ce jour, Enbridge a remis près d’un million de dollars en incitatifs à l’Université d’Ottawa pour ses travaux d’amélioration écoénergétique. Son expertise nous permet de confirmer que nos efforts portent fruit.
Historique des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique sur le campus
2019 Pavillon Colonel-By
2019 Complexe des biosciences
2017 Complexe sportif Minto
2016 Pavillon Roger-Guindon
2013 Pavillon Morisset
2012 Pavillon Roger-Guindon
2012 Édifice EITI
2012 Pavillon Desmarais
2011 Centrale thermique
2009 Pavillon Fauteux