Par Darren Sutherland
Environ 150 personnes assistaient plus tôt ce mois-ci à une table ronde animée qui s’est tenue à l’Université lors de la Semaine de reconnaissance des traités. C’était la première fois que l’Université soulignait cet événement. Les discussions ont porté sur l’histoire, tant passée que contemporaine, des traités au Canada, notamment sur les négociations ayant mené à l’Accord sur le Nunavut et à la Convention de la baie James et du Nord québécois ainsi que sur celles, toujours en cours, concernant la revendication territoriale des Algonquins en Ontario.
Cette table ronde réunissait les personnes suivantes :
- Veldon Coburn, membre des Algonquins de Pikwàkanagàn, candidat au doctorat à l’Université Queen’s et instructeur à l’École des études autochtones et canadiennes de l’Université Carleton.
- Mandy Gull, deuxième femme à être élue grande chef adjointe de la Nation crie, membre de la Première Nation crie de Waswanipi et diplômée en science politique et politique publique de l’Université Concordia.
- Bruce Uviluq, un Inuk d’Iqaluit, au Nunavut, diplômé en 2017 de la Faculté de common law de l’Université d’Ottawa et négociateur juridique pour Nunavut Tunngavik, l’organisme mandaté pour mettre en œuvre l’Accord sur le Nunavut.
Diffusée en direct par CHUO, la séance du 8 novembre reste visible sur la page Facebook du Centre de ressources autochtones Mashkawazìwogamig.
La table ronde s’est tenue en présence de l’un des traités Williams de 1923, prêté pour la journée par Bibliothèque et Archives Canada. Pendant toute la Semaine de reconnaissance des traités (du 5 au 9 novembre), une exposition à la bibliothèque Morisset a permis d’admirer des répliques de différents artefacts, dont un traité de wampum et des médailles de traités.
Coïncidant avec la première semaine complète de novembre, la Semaine de reconnaissance des traités a été lancée en 2016 pour souligner l’importance des traités et encourager les Ontariens et Ontariennes à en apprendre davantage sur les droits conférés par traités et les relations qu’ils établissent. Pendant ses deux premières années d’existence, l’événement s’est tenu dans des écoles primaires et secondaires. Sa portée a été étendue cette année de manière à incorporer des activités sur les campus universitaires et collégiaux.
Les facultés des Sciences sociales et de Droit de l’Université d’Ottawa, le Musée canadien de l’histoire ainsi que Bibliothèque et Archives Canada étaient partenaires de cet événement commandité par le ministère des Affaires autochtones de l’Ontario et l’Institut d’études canadiennes et autochtones de l’Université.
L’équipe des affaires autochtones réfléchit déjà au programme de la Semaine de reconnaissance des traités de l’an prochain. C’est à suivre!
Darren Sutherland est agent d’engagement communautaire autochtone au Centre de ressources autochtones Mashkawazìwogamig.