Ainsi, l’Université reconnaît le rôle que les établissements d’enseignement supérieur ont joué dans l’acquisition de connaissances sur les groupes historiquement exclus et assume sa responsabilité éthique de donner voix à d’autres modes de savoir tout en appuyant le renforcement des communautés.
« L’Université d’Ottawa est résolue à élaborer et à appliquer des solutions transformatives concrètes pour lutter contre le racisme systémique envers les personnes noires ainsi qu’à mettre en lumière l’excellence de ces dernières et à promouvoir leur inclusion dans ses activités d’enseignement et de recherche, dans sa gouvernance et dans l’expérience étudiante », souligne le recteur et vice-chancelier, Jacques Frémont.
Guidée par les quatre grands principes de la charte et les besoins de sa communauté unique et diversifiée, l’Université d’Ottawa continuera de travailler en étroite collaboration avec ses partenaires et parties prenantes, sa population étudiante, son corps professoral et son personnel en vue d’éliminer les obstacles et les disparités qui touchent les groupes en quête d’équité.
Le mois dernier, le professeur Boulou Ebanda de B’Béri, conseiller spécial, antiracisme et excellence en matière d’inclusion, a publié un rapport d’étape sur la lutte contre le racisme pour informer la communauté universitaire de l’évolution de plusieurs initiatives visant à enrayer progressivement le racisme systémique à l’Université d’Ottawa.
Depuis qu’il a assumé son rôle de conseiller il y a près d’un an, le professeur Boulou Ebanda de B’Béri a chapeauté la création de groupes de travail chargés d’élaborer et de mettre en œuvre des plans pour :
- offrir un meilleur appui aux membres racisés de la communauté universitaire, notamment en créant un programme de mentorat, en proposant des ressources en santé mentale spécialisées ainsi qu’en bonifiant le programme d’aide financière destiné aux étudiantes et étudiants issus de groupes racisés;
- accélérer l’embauche de professeures et de professeurs noirs, autochtones et racisés;
- concevoir et mettre en place des activités de formation contre le racisme et l’oppression;
- créer un programme d’appui aux chercheuses et chercheurs racisés.
Le professeur Boulou Ebanda de B’Béri a également fait la promotion du sondage « Comptez-moi » pour recenser les étudiantes et étudiants noirs, autochtones ou de couleur qui fréquentent l’Université et savoir à quels cours et programmes ils sont inscrits, l’objectif étant de repérer et de corriger les lacunes dans le soutien à leur réussite.
Plus tôt cette semaine, le Comité d’administration a par ailleurs émis une déclaration à l’appui de la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine des Nations Unies.
Dans cette déclaration, l’Université admet que des membres de sa grande famille ont souffert du fléau que constituent le racisme et la discrimination. Qui plus est, elle y réitère sa détermination à opérer des changements en mobilisant concrètement sa communauté, en effectuant un examen de conscience approfondi et en prenant des mesures transformatrices pour faire du campus un endroit sûr où le respect prime en tout temps.
La signature de la Charte de Scarborough confirme à nouveau que l’Université d’Ottawa s’engage à combattre le racisme sous toutes ses formes.
La signature et le lancement de la Charte de Scarborough contre le racisme anti-Noir et pour l’inclusion des Noirs dans l’enseignement supérieur au Canada ont eu lieu virtuellement le jeudi 18 novembre 2021.