En tant qu’établissement d’enseignement supérieur axé sur la recherche, l’Université d’Ottawa a un rôle crucial à jouer pour faire face aux changements climatiques. Chaque année, d’importantes actions sont mises en place afin de lutter ensemble contre ce fléau.
L’Université vient de publier son plus récent rapport des mesures en matière de changements climatiques. Celui-ci fait état des progrès réalisés pour contribuer à créer un avenir durable.
« Nous avons de quoi être fiers de nos efforts dans la lutte contre les changements climatiques, » mentionne le recteur et vice-chancelier Jacques Frémont. « Nous ne pouvons toutefois pas nous arrêter là. Nous devons continuer à faire avancer l’Université pour atteindre notre objectif de créer un avenir durable. »
L’approche complète et intégrée de la lutte contre les changements climatiques que l’on peut retrouver en détail dans le rapport se concentre sur les quatre principaux fronts suivants.
Études : un apprentissage tourné vers l’avenir
En multipliant les occasions et les façons d’apprendre, l’Université permet d’approfondir et de consolider la compréhension des changements climatiques et de leurs effets. Nos leaders de demain sont ainsi outillés pour contribuer au développement et à la mise en œuvre de solutions durables. Cela passe par les programmes d’études et par des partenariats qui offrent des occasions d’apprentissage au-delà de la salle de classe.
Grâce au droit de l’environnement, à l’Institut de recherche sur la science, la société et la politique publique (ISSP) et l’Institut de l’environnement, l’Université représente un pôle de recherche et d’enseignement d’avant-garde en matière de changements climatiques et développement durable, et ce, dans une perspective interdisciplinaire.
Dans les laboratoires et sur le terrain, les équipes de recherche s’affairent à creuser la question. Pas moins de 147 projets portant sur les changements climatiques ont été menés entre 2018 et 2020, ce qui représente plus de 22 M$ octroyés par divers organismes subventionnaires.
Le calibre déjà impressionnant des efforts de recherche à l’Université est d’autant plus rehaussé avec le recrutement de l’économiste de l’environnement Carolyn Fischer, titulaire de la Chaire de recherche Canada 150 en économie, innovation et politiques en matière de climat.
Finances et trésorerie : investir dans une économie plus verte
Le Comité des finances et de trésorerie poursuit son travail de gestion du portefeuille en concordance avec les pratiques de placements responsables exposées dans la Charte des universités canadiennes pour des placements écoresponsables à l’heure des changements climatiques.
L’exclusion progressive des placements dans les énergies combustibles demeure une priorité stratégique. Un virage qui permet de prioriser l’investissement responsable dans les énergies renouvelables, tout en intégrant les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance).
Relations extérieures : travailler dans la communauté
Les diplômés, donateurs et amis de l’Université sont aussi interpellés dans cette action collective. Des collectes de fonds et événements faisant la promotion d’activités et de projets de recherche liés au développement durable permettent de solliciter leur engagement.
Depuis 2016, l’équipe des Relations extérieures a recueilli 2,1 millions de dollars en dons destinés à des initiatives de lutte aux changements climatiques. Ces fonds servent principalement à appuyer la recherche, l’enseignement et les bourses d’études supérieures.
Le projet Énergie positive dirigé par Monica Gattinger, les recherches menées à l’Institut pour l’IntelliProspérité, le programme éducatif Parlons sciences et le projet de sensibilisation par l’aquarium marin ont notamment bénéficié de généreux dons en 2019-2020.
Un campus durable et plus vert
Bien évidemment, des changements aux infrastructures et aux opérations sur le campus font partie des efforts pour lutter contre les changements climatiques.
L’Université travaille déjà depuis quelques années à la modernisation de ses infrastructures et effectue des rénovations pour rendre les immeubles existants plus écoénergétiques.
Les nouvelles constructions, quant à elles, répondent aux plus hauts critères écologiques. Le complexe STEM, le Carrefour des apprentissages et le 200 Lees recevront bientôt leur certification LEED et s’ajouteront ainsi au pavillon des Sciences sociales et au Complexe de recherche avancée qui sont tous deux certifiés LEED Or.
Du côté des transports, une mise à niveau des véhicules du service des Immeubles a permis de remplacer une partie de la flotte par des véhicules électriques et des moyens de transport actif. L’Université incite également la communauté à opter pour des modes de transport moins polluants.
Ainsi, l’Université d’Ottawa souhaite devenir carboneutre d’ici 2040.