Un consortium national sous la direction de l’Université d’Ottawa travaillera à améliorer l’accès aux études supérieures de celles et ceux ayant vécu des migrations forcées.
Réunissant treize partenaires du milieu de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la communauté de partout au Canada, l’initiative bilingue Savoirs sans frontières aidera des étudiantes et étudiants à trouver des emplois et des occasions de recherche en misant sur leurs connaissances spécialisées.
Cette collaboration interdisciplinaire et multisectorielle devrait toucher quelque 650 étudiantes et étudiants de premier cycle, 42 de leurs collègues aux cycles supérieurs, et 30 chercheuses et chercheurs de niveau postdoctoral hautement compétents qui ont été formés à l’étranger.
Dirigée par Christina Clark-Kazak, professeure titulaire à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa, l’initiative Savoirs sans frontières doit :
- Faire ressortir des données sur les obstacles auxquels font face les chercheuses et chercheurs déplacés à leur entrée sur le marché du travail
- Produire des modules de formation bilingues pour le grand public
- Créer une base de données en libre accès où seront détaillées les subventions et occasions pertinentes
- Offrir un accès équitable à l’éducation pour les étudiantes et étudiants
« À l’heure où les discussions sur l’immigration s’intensifient au Canada, cette initiative se veut un modèle pour faire appel aux talents touchés par la migration forcée, et ainsi contribuer à la diversité et à l’innovation en éducation comme en recherche, » explique la professeure Clark-Kazak, experte des migrations forcées à la Faculté des sciences sociales. « Pour transformer notre façon d’aborder les savoirs, d’en faire quelque chose de plus équitable qui transcende les frontières, on doit nécessairement passer par là. »
Pour réaliser cette initiative, l’Université d’Ottawa s’est associée à Access Alliance (Ontario), Amnistie internationale Canada, l’Association canadienne des études sur les réfugiés et la migration forcée, le Musée canadien pour les droits de la personne (Manitoba), la Immigrant Services Society of B.C. (Colombie-Britannique), l’Université Laval (Québec), la Research Nova Scotia Corporation; l’Université Saint Mary’s (Nouvelle-Écosse), l’Université de Winnipeg (Manitoba), Entraide universitaire mondiale du Canada, World Education Services et l’Université York (Ontario).
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